
Le candidat à l’élection législatives du 31 juillet, tête de liste nationale de la coalition Les Serviteurs /MPR a déclaré à Louga que la région doit la région doit retrouver sa vocation agricole et pastorale afin que « ces secteurs stratégiques » deviennent les moteurs de son développement économique et sociale et servent de moyen de dissuasion contre l’émigration clandestine.
Pape Djibril Fall de révéler face aux journalistes que depuis 62 ans, tous les régimes qui se sont succédé ont du mal à assigner à Louga la vocation qu’elle devrait avoir dans le domaine agricole, du maraîchage, de la production et de la transformation .
Pape Djibril Fall estime que l’agriculture et l’élevage sont des « secteurs stratégiques qui devraient constituer le moteur du développement économique et sociale de cette zone ».
« La région continue à compter un lot important de candidats à l’émigration, alors qu’elle ne devrait enregistrer aucun migrant, au regard de ses potentialités et du rôle qu’elle devrait jouer dans le développement économique et social du Sénégal », a-t-il regretté.
Il pense que « l’actuel maire de la ville et ministre de l’Industrie devrait aider au développement de ces filières stratégiques et leurs acteurs afin de leur permettre de tirer leur épingle du jeu ».
’’Mais, tant qu’on remplit le contrat politique, le contrat de performance est relégué au second plat. Je condamne avec fermeté cela », a-t-il dit.
Il juge que c’est à cause de la mauvaise gouvernance des autorités locales que Louga est devenu « un désert industriel, de transformation, d’infrastructures médicales et scolaires ».
Pape Djibril Fall s’est aussi désolé de l’état de délabrement du marché central de Louga et des difficultés d’approvisionnement en eau potable dans certaines localités de la ville et de la zone de Keur Momar Sarr.
Le leader des Serviteur/MPR, qui a eu une rencontre d’échanges avec les populations, dit disposer « d’éléments factuels » qui seront exposés à l’Assemblée nationale pour « défendre les Lougatois » et apporter des solutions à problématiques évoquées.
« Nous voulons aussi renvoyer l’Assemblée nationale à sa vocation première, qui est la critique, la force de proposition de loi, le contrôle de l’action de l’exécutif et l’évaluation des politiques publiques. Ce qui n’est pas fait », a-t-il soutenu.
Il considère que le Sénégal a besoin de « députés libres, techniquement outillés », pour pouvoir pleinement jouer ce rôle.
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